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TAG DER DG in Brüssel

15.11.2015: Stellungnahme des Ministerpräsidenten der DG zu den Terroranschlägen in Paris

Excellences, ladies and gentleman,

Today I was to talk about the German-speaking community of Belgium,
about our achievements,
our institutional situation
and the visions of our future in Belgium and Europe.

Ik wou dan ook dank zeggen aan de federale regering,
meer bepaalt aan Charles Michel, Jan Jambon en Didier Reynders.

Van harten dank,
dat u voor ons met een ernstig probleem van schaaleffecten
door een wetsaanpassing heeft rekening gehouden.
Een beslissing,
die voor de Duitstalige gemeenschap van existentiële betekenis is.

Ich wollte heute eigentlich auch die Frage beantworten,
wie es einer so kleinen Gemeinschaft wie der DG
erfolgreich gelingen kann,
so viele Befugnisse auszuüben.
Und ich wollte aus der Sicht einer Grenzregion
etwas über Europa sagen.
Kurzum: Wir wollten eigentlich heute mit Ihnen den Tag der DG feiern.

Seulement, mesdames, messieurs, hier,
j’ai décidé de ne pas prononcer mon discours initialement prévu
à l’occasion de la fête de communauté germanophone de Belgique.

Les terribles attentats terroristes à Paris nous ont ébranlés.
Ces crimes atroces et inhumains
nous ont touchés au cœur.

Les attentats de Paris visaient nous tous
– ils s’attaquaient à nos valeurs,
a tout ce qui nous est cher –
tout ce qui nous importe :
la liberté, la dignité humaine, l’humanité, .. notre vision du monde.

Le Premier Ministre, Charles Michel,
a exprimé quelque chose de très important
quand il disait hier,
qu’il ne fallait pas tomber dans le piège tendu par les terroristes.

Et c’est vrai,
il ne faut pas se faire piéger
et se laisser entrainer dans une société ou règnent peur et méfiance.
C’est ce que veulent les terroristes.
C’est ce que nous ne voulons pas.

Nous ne devons pas abandonner nos valeurs…, … parce que d’autres veulent les
détruire.

Nous ne devons pas permettre qu’on les crible de balles ou qu’on les dynamite.

Nous ne devons pas perdre le respect des autres,
le respect d’autres cultures
– juste parce que respect et tolérance
ne font pas partie du vocabulaire de ces terroristes extrémistes,
adeptes d’une idéologie inhumaine et barbare.

Nous n’allons pas nous soumettre
à cette vision du monde
où règne l’intolérance, la haine et la violence.

Au contraire,
nous allons continuer à faire vivre nos valeurs…
malgré cette terreur.

Nous allons continuer à nous engager
pour la démocratie et l’état de droit,
la liberté, l’égalité, la fraternité, l’humanité, la solidarité et la tolérance.

La démocratie et l’état de droit,
sur base de valeurs communes d’une Europe unie.

C’est l’héritage légué par nos ancêtres.

Et nous devons aux générations futures
de préserver cet héritage.

Aucune bombe, aucune ceinture explosive, nous en empêchera !

Aujourd’hui, nous avons besoin d’avantage d’Europe.

Aucun Etat ne peut répondre seul
aux défis auxquels nous sommes confrontés.
Nous avons besoin d’avantage de solidarité et de cohésion en Europe.
Nous tous,
nous sommes appelés à nous engager
pour plus d’intégration européenne
et pour un renforcement de l’Union Européenne.

L’Europe est mise à l’épreuve –
et nous avons tout intérêt à réussir cette mise à l’épreuve ensemble.

Dans nos pensées nous sommes avec nos amis français
et nous pleurons ensemble
les victimes des attaques meurtrières à Paris
.

Au nom du Parlement et du gouvernement
de la Communauté germanophone de Belgique
nous offrons nos plus sincères condoléances
aux familles,
aux amis et aux proches des victimes de ses actes barbares.

Nous tenons également à offrir nos souhaits
de prompt rétablissement
à celles et ceux qui ont été blessés lors des attaques.

Aujourd’hui,
nous souhaitons exprimer notre solidarité
avec les victimes

et leur dédier notre réception.

 

Pour cela je vous demande d’observer une minute de silence
en mémoire des victimes des attentats de Paris

 

…………………………………………………………………

 

„Die furchtbaren Terroranschläge in Paris haben auch uns deutschsprachige Belgier zutiefst erschüttert. Diese schrecklichen, menschenverachtenden Verbrechen haben auch uns tief ins Herz getroffen.

Die Anschläge in Paris waren Anschläge auf uns alle; auf all das, was uns wichtig ist: auf die Freiheit, auf die Menschenwürde, auf die Menschlichkeit, auf unser Weltbild, auf unsere Lebensweise.

Premierminister Michel hat gestern etwas sehr Wichtiges gesagt, als er uns aufforderte, nicht in die Falle zu tappen, die uns die Terroristen gelegt haben. Wir dürfen in der Tat nicht in die Falle tappen, uns jetzt im gesellschaftlichen Zusammenleben mit Angst und gegenseitigem Misstrauen zu begegnen. Das wollen die Terroristen. Diesen Gefallen werden wir ihnen nicht tun.

Wir dürfen unsere Werte nicht aufgeben, weil andere sie zerstören wollen.

Wir dürfen nicht zulassen, dass man unsere Werte zerschießt, zerbombt oder wegsprengt.

Wir dürfen den Respekt vor anderen Menschen und Kulturen nicht verlieren, nur weil Respekt und Toleranz nicht in die verblendete, extremistische und menschenfeindliche Ideologie von barbarischen Terroristen passen.

Wir dürfen und wir werden uns nicht deren Weltbild von Intoleranz, Hass und Gewalt unterordnen.

Wir werden allem Terror zum Trotz unsere Werte weiterleben.

Wir werden uns auch weiterhin für Demokratie und Rechtsstaatlichkeit, für Freiheit, Menschlichkeit, Solidarität und Toleranz einsetzen.

Demokratie und Rechtsstaatlichkeit auf der Grundlage gemeinsamer Werte in einem geeinten Europa. Das ist das Erbe, das uns unsere Vorfahren hinterlassen haben.

Und wir sind es den uns nachfolgenden Generationen schuldig, dieses Erbe zu bewahren!

Das kann und das wird uns keine Bombe und kein Sprengstoffgürtel nehmen!

Wir brauchen in diesen Zeiten nicht weniger sondern mehr Europa. Kein Staat ist groß genug, um alleine die Herausforderungen zu bewältigen, vor denen wir gerade stehen. Wir brauchen Solidarität und Zusammenhalt in Europa. Wir alle sind aufgerufen, uns für europäische Integration und für eine Stärkung der EU einzusetzen. Europa steht vor einer Bewährungsprobe. Und wir haben eine großes Interesse daran, diese Bewährungsprobe gemeinsam zu bestehen.

Wir trauern mit unseren französischen Freundinnen und Freunden.“

Ministerpräsident Oliver Paasch